Long story short - Lucile Jones

Titre : Long story short

Auteur : Lucile Jones

Edition : Hugo Roman

Ma Chronique

★★★

3/5

J'ai aimé

Je misais beaucoup sur cette sortie et pour cause, les premiers avis étaient unanimes, sans aller lire dans le détail, j'ai vu de nombreux coups de cœur passer. Tellement, que je me suis donc faite tout un tas d'attentes pour ce roman et si j'en ressors plutôt satisfaite mais je suis quand même restée sur ma faim et ça, c'est dommage.

Avant de parler ressenti, quelques mots sur l'histoire. Tillie a tout quitté suite à un événement pour un nouveau départ avec un rêve en tête, celui de devenir autrice. Alors quand le nouveau professeur d'écriture n'est autre que le coach de ses amis et en prime auteur de romances, c'est la désillusion totale. Mais elle va s'accrocher et montrer qu'elle peut y arriver et pourrait bien trouver l'amour en chemin.

Je pensais que le trope prof/élève serait exploité mais en réalité pas du tout dans la mesure où la relation est acceptée comme quelque chose de normal et non problématique. Donc, pour moi, ce trope n'est pas présent. Après, ça ne me dérange pas trop puisqu'ils sont tous les deux majeurs et n'ont que 6 ans d'écart, ce qui n'est pas énorme. Mais je l'avoue, cette romance ne m'a pas convaincu. Le problème c'est qu'on est sur une relation basée sur l'attirance physique et notamment les fantasmes (prof/élève) et que si le roman n'est pas trop spicy, il n'empêche qu'en dehors de cette attraction qu'ils ont l'un pour l'autre, je n'ai pas ressenti de profondeur, d'attachement réel, d'intimité au delà de l'aspect physique. Finalement, à part se chauffer mutuellement eh bien... il n'y a pas grand chose.

Pourtant, globalement, j'ai passé un bon moment. Les bases de l'histoire sont plutôt chouettes avec une héroine qui ne considère pas la romance comme un genre "sérieux" et un auteur/prof/coach qui en écrit. Des divergences d'opinion donc, qui amèneront le débat. Mais je l'avoue, je n'ai pas été embarqué par leur histoire d'amour et les personnages m'ont plutôt laissé perplexe. Je pensais m'attacher à l'héroine ou au héros, mais non. Je trouve qu'il leur manque quelque chose, c'est "marrant" parce que c'est l'une des réflexions que Tillie se fait dans le roman, l'attachement aux personnages. J'ai tourné les pages, assez facilement et le passé de Tillie avait un bon potentiel pour développer l'aspect émotions mais finalement, il n'est pas exploité des masses et très vite abordé.

Je ressors donc de ma lecture avec le sentiment d'avoir bien aimé mais sans plus. Les attentes peuvent parfois être à double tranchant pour les romans et c'est vrai qu'ici, Long story short ne me laissera pas un souvenir mémorable même si c'était pas mal pour un premier roman, j'en attendais plus.