J'avais tenté l'autrice il y a 10 ans maintenant avec After. J'avais été plus que mitigée sur ma lecture, trouvant l'ensemble pas très sain. Finalement, en 2018, j'avais retenté avec Nos étoiles perdues qui m'avait laissé perplexe. D'ailleurs, je l'ai vite oublié. Après tant d'années, je me suis donc de nouveau laisser tenter par The Last Sunrise. Une romance estivale qui s'annonçait vraiment chouette.
Dans The last sunrise, nous allons y suivre, Oriah, 22 ans qui souffre d'une maladie assez handicapante au quotidien et accompagne sa mère à Majorque pour l'été. Une mère surprotectrice, focalisée sur le boulot et pour une fois, Oriah va s'émanciper un peu et partir à "l'aventure" et sa rencontre avec Julian en sera l'exemple parfait.
Malheureusement, je ressors de ma lecture assez déçue. Je n'avais pas d'attente et heureusement, car même comme ça, je me dis aujourd'hui que cette plume n'est définitivement pas pour moi. En relisant mes avis des romans que j'ai lu d'elle, je me rends compte que la plume n'a pas changé. J'avais reproché cette répétition du "Je t'aime moi non plus" avec des disputes incessantes et des réconciliations deux/trois pages plus loin, eh bien c'est pareil pour ce nouveau roman. Définitivement, pas pour moi donc.
Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'étais franchement curieuse et sans à priori. J'avais envie de me laisser embarquer au soleil des plages de Majorque. Mais il est vrai que j'ai vite ressenti que ça n'allait pas fonctionner. J'ai trouvé la première moitié assez plate. Je m'ennuyais, je l'avoue. Chose rare, je l'ai mis en pause pour lire autre chose avant d'y revenir quelques jours plus tard.
Ce qui m'embête c'est la romance. Tout débute très vite et tout s'enchaine. En soit, le côté coup de foudre en été ne me gêne pas. Ici, ce qui me chagrine c'est l'inconstance des personnages. A 22 ans, j'attends un brin de maturité. Mais non. Oriah m'a fait l'effet d'une gamine. Elle est par moment même très hautaine vis-à-vis de Julian ce qui cause des disputes. Ils commencent par se lancer des piques, pour finalement se déclarer leur flamme avant de se re-disputer, pour se réconcilier de nouveau 3 pages plus loin. Vraiment c'est ça, tout du long. Résultat, je n'ai pas cru à leurs déclarations d'amour enflammées et encore moins à leurs séparations multiples. Et dans les moments calmes, j'ai trouvé qu'il n'y avait aucune alchimie. Quant aux scènes spicy, nombreuses, j'ai soufflé, énormément. Je ne les ai pas trouvé franchement bien écrites. On notera également l'absence de moyen de contraception pendant toutes les scènes, même la première, d'ailleurs, le sujet n'est pas du tout abordé. J'ai même cru qu'on allait se retrouver avec une grossesse à un moment donné.
Pour ce qui est de la maladie d'Oriah, je trouve qu'elle prend ça vraiment à la légère. Son arrêt des médicaments dès son arrivée en est l'exemple concret. Je trouve que le sujet n'est pas exploité avec suffisamment de profondeur pour en tirer quelque chose, si ce n'est que tout le monde s'inquiète pour elle et ajouter du drame à un moment donné. Le passage de la révélation quant à lui, m'a laissé de marbre me rappelant un peu trop la scène d'un roman de Sparks (Le temps d'un automne/A tout jamais) qui lui, m'avait tiré toutes les larmes de mon corps. Le mystère autour de la mère et de leur passé m'a quant à lui plutôt laissé de perplexe. Franchement, je me serais cru en plein milieu des Feux de l'amour (et ce n'est malheureusement pas un compliment). Disons que la mère comme la fille, aiment les mélos.
Je suis malgré tout arrivé au bout de ma lecture, espérant un petit truc qui changerait la donne mais non. Une plume qui n'est définitivement pas pour moi. Je crois que j'ai passé l'âge des romances qui tournent en boucle sur le schéma disputes/réconciliations à répétition. Je n'ai pas eu d'attachement pour les personnages et les thématiques sont, pour moi, trop en surface pour me procurer une quelconque émotion. J'abandonne donc cette autrice après cette troisième tentative pensant qu'après 10 ans, la plume aurait évolué.