Les Blydon, Tome 3 : L'Insolente de Stannage Park - Julia Quinn
8 Février 2025
Rédigé par Carole94p et publié depuis
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Série : Les Blydon
Titre : L'Insolente de Stannage Park, Tome 3
Auteur : Julia Quinn
Editeur : J'ai lu
Ma chronique
★★★.25
J'ai aimé
C'est le résumé de L'Insolente de Stannage Park de Julia Quinn, qui m'a donné envie de le découvrir. Et puis, l'autrice reste une valeur sûre pour le genre et donc l'assurance de passer un bon moment de lecture. Et ce fut le cas même si le dernier quart de l'histoire m'a un peu moins séduite de par sa rapidité et son rebondissement qui venait tel un cheveu dans la soupe pour semer la zizanie.
Henry (Henriette) aime sa petite vie tranquille à la campagne. Elle gère depuis de nombreuses années les terres de son tuteur décédé. Un franc parlé certain, des pantalons pour vêtements et un petit tempérament, elle n'a que faire de la bonne société. Alors quand elle apprend qu'un lointain cousin a hérité du domaine et s'apprête à venir à Stannage Park, elle prépare un plan infaillible : le faire fuir la campagne. Mais William Dunford voit clair dans son jeu. Et d'une animosité certaine va naître une amitié avant de découler sur une attirance plus que malvenue pour celui qui devient le tuteur d'Henry.
Dès les premières lignes, on est happé par l'histoire avec Henry qui n'a pas froid aux yeux. Elle jure comme jamais, elle n'hésite pas à se salir les mains (et même avec son cochon Porkus) et ne compte pas laisser ce gentleman lui prendre ce qu'elle a de plus précieux. Voilà donc qu'elle se lance dans tous les petits coups possibles pour le faire fuir. Lui dire qu'il n'y a pas assez d'eau pour des bains quotidien, le faire trimer dans la boue, se restreindre aux repas. Elle est prête à tout. Ce qui donne lieu a pas mal de scènes drôles entre eux.
Mais l'autrice vient bouleverser la dynamique avec le changement de statut d'Henry. Puisque Dunford apprend qu'il est son tuteur et compte bien l'emmener à Londres pour faire d'elle une demoiselle à marier. Un voyage qui ne fera que rapprocher ces deux-là, déjà très proches avant le départ. Ainsi, la romance va donc assez vite. Henry est éblouie par Dunford, malgré son côté autoritaire et de son côté, il trouve Henry rafraichissante et pleine de surprises. Il va donc tenter de la pousser dans le monde pour refreiner ses désirs mais en vain.
Et globalement, malgré la rapidité des sentiments entre les personnages (surtout côté Dunford, qui jurait ne jamais tomber dans le piège), on se laisse facilement embarquer. Il y a une bonne dynamique entre eux, entre tension et moments d'humour. Même si, on ne va pas se mentir, le côté possessif de Dunford m'a un peu gêné par moment. Henry est jeune et Dunford se montre parfois trop paternaliste autoritaire ce qui gâche la romance. Toutefois, j'ai aimé la présence des amis de Dunford avec qui Henry passe du temps une fois à Londres, à fomenter des plans et les pousser discrètement l'un vers l'autres.
Mais arrive un moment où l'histoire prend une autre tournure sur le dernier quart et très franchement, je n'ai pas vu l'intérêt de ce rebondissement, qui, en plus n'est pas vraiment développer. Il est seulement là pour semer le doute chez nos personnages, et encore que, s'ils communiquaient, ça serait vite oublié. Résultat, on a la fameuse séparation sortie de nulle part avant le Happy-End résolu en deux lignes. Pour le coup, ce dernier quart ne m'a pas franchement convaincue tant au niveau de la romance qu'au niveau crédibilité.
En conclusion, si cela reste un bon moment de lecture, Julia Quinn n'en est pas à son premier essai. Il m'a manqué des éléments importants pour rendre cette lecture mémorable. La romance va vite et prend des tournures que j'aurais préféré éviter. L'humour reste dominant durant tout le roman, ce qui est chouette mais le dernier quart avec son rebondissement sorti de nulle part et le côté ultra possessif de Dunford casse un peu la fin roman. C'était chouette mais il ne me marquera pas dans le temps.