Titre : Dreams (n)ever come true
Auteur : Estelle Every
Editeur : Hugo Roman
Ma chronique
★★★
J'ai aimé
Je n'avais pas encore lu l'autrice jusqu'à maintenant et c'est cette couverture très douce et son résumé très intriguant qui m'ont donné envie de découvrir Dreams (n)ever come true.
On est ici sur une romance new-adult (deux personnages au début de la vingtaine) avec pour fond un parc d'attractions parisien. On aborde des thématiques un peu plus sombres, avec notamment la présence de TW. L'autrice a d'ailleurs pris soin de les inclure en FIN de roman, pour ne pas spoiler les lecteurs mais laisser à ceux qui le souhaite l'opportunité de les connaître. Personnellement, je me suis faite spoiler méchamment sur goodreads avec un avis les mettant bien en vue et j'avoue l'avoir mauvaise car ça m'a un peu gâché la chose donc attention.
Nous allons suivre Lana et Al. Lana qui se retrouve sous la tutelle de son père, qu'elle n'avait jusqu'alors jamais connu et qu'elle déteste par dessus tout. Une cohabitation qui va être sous haute tension puisque la jeune femme est dans une phase rébellion suite à des traumatismes. De son côté, Al quitte New-York pour fuir son père qui voit son talent pour la photographie comme une perte de temps. Nos deux personnages vont donc se retrouver au sein du parc.
Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment. Le côté parc d'attraction est plutôt chouette. Alors bien sur, je n'ai pu m'empêcher de penser à la trilogie de Lauren Asher et comparer les deux. Et c'est vrai que ça n'a pas jouer en la faveur de ce roman puisque l'univers de Lauren Asher m'avait un peu plus embarqué. Ici, on met plus l'accent sur la santé mentale, une petite part de suspense (même si j'avais deviné où on allait). Des thématiques intéressantes mais que j'aurais voulu vraiment plus approfondies. Disons que je n'ai pas été touchée comme je m'y attendais. En revanche, l'autrice casse les clichés avec Caprice, la belle-mère a tiré son épingle du jeu. J'ai trouvé que c'était le personnage le plus intéressant et attachant.
Côté personnages principaux, Lana m'a fait l'effet d'une anti-héroine. Elle est dans une sorte de boucle négative, à souffler le chaud puis le froid. J'avoue avoir eu du mal à m'attacher à elle et pourtant, côté empathie, ça aurait pu fonctionner. Al, de son côté se laisse porter par le vent. Il fuit un père autoritaire qui veut contrôler sa vie et sa carrière. Il s'émancipe donc ce qui est plutôt chouette. Alors me direz-vous, et la romance dans tout ça ? Ca va trop vite à mon goût. On est sur une attirance immédiate et très très rapide dans son évolution. Ca passe vite les étapes et j'avoue que je n'y ai pas cru même si certains passages restent mignons, notamment parce qu'Al est un gentil, très à l'écoute mais... j'en attendais plus c'est vrai. Je n'ai pas ressenti d'alchimie entre eux.
En conclusion, un roman qui se lit bien. C'est fluide et le côté santé mental bien mis en avant même si j'ai trouvé que ça manquait de développement pour une romance psychologique. Le couple se forme vite mais va affronter de petites épreuves. Mention spéciale pour la belle-mère qui sort du lot et casse les codes et apporte un vrai soutien à l'héroine. Un bon moment mais qui ne me marquera pas.