Difficile de parler du tome 2 sans spoiler allègrement le tome 1, mais on peut quand même s’y essayer.
Le monde d’Annev a été fracassé à la fin du tome précédent. Quasiment littéralement. Il se retrouve livré à lui-même, et quasiment leader « surprise » d’un groupe éclectique composés de vieux amis aussi bien que d’anciens ennemis.
Le monde s’est soudain ouvert devant lui et il ne va pas avoir d’autre choix que de partir à l’aventure. Heureusement pour lui il a pu récupérer un certain nombre d’artefacts au cœur de l’Académie, et leur magie va s’avérer bien utile (c’est un peu de la triche même je trouve, même si logique dans le contexte). L’ennui, c’est que la moitié des gens qu’il connaissait sont morts, et que la plupart des autres cherchent maintenant à le tuer (entre autre pour récupérer ses artefacts magiques justement…)
Le roman se concentre également nettement plus sur Fyn, compagnon de route imprévu d’Annev et lui aussi ancien étudiant de l’académie. A cette différence près que Syn ne s’embarrasse pas de la morale et ne fait pas dans la dentelle. Il apporte un point de vue différent à l’histoire et se retrouve même à vivre ses propres aventures en parallèle d’Annev. Et c’est pour moi quasiment un défaut dans l’histoire, car j’aurais préféré me concentrer sur une intrigue. Là j’ai presque eu l’impression que l’auteur avait envie de raconter deu choses très différentes et à trouver ce moyen pour y parvenir.
Malgré cela j’ai bien apprécié le maître artificier, qui prend bien le temps de développer tous les éléments qu’on nous avait fait apercevoir dans le tome 1. L’histoire du monde se dévoile un peu plus (et ses rivalités entre dieux jaloux), le système de magie également… Et surtout les ennemis. C’était un vrai plaisir (un peu sadique…) de voir le pauvre Annev affronter verbalement ou physiquement les monstres de conte de fées sur son chemin… et surtout les vieilles connaissances revenues le hanter pour ses échecs passés !