Pour le meilleur et pour le pire ! - Sarah Morgan

Titre : Pour le meilleur et pour le pire !

Auteur : Sarah Morgan

Edition : Harlequin

Une fois n'est pas coutume, je sors de ma PAL l'une de mes vieilles reliques, à savoir Pour le meilleur et pour le pire, de Sarah Morgan. Moi qui suis fan de l'autrice notamment pour ses romans dans la collection &H, je n'ai pas hésité longtemps à l'époque en voyant celui-ci. Les circonstances ont fait que je ne le sors que maintenant.

Pour le meilleur et pour le pire, c'est une courte romance dans laquelle nous suivons Selene et Stefan. Je trouve le résumé officiel pas vraiment en adéquation, donc je préfère vous résumer cela à ma sauce. Selene a toujours vécu sous la coupe de son père, un riche homme d'affaires. Mais alors qu'il s'est absenter, elle décide de fuir pour lancer sa propre affaire en faisant appel à son pire ennemi, Stefan. Mais ce dernier est loin d'être tout blanc dans cette histoire et Selene pourrait bien se brûler les ailes.

Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai été assez surprise et en même temps, pas tant que cela, de la vitesse à laquelle se déroule les événements. Nos deux personnages se sont rencontrés cinq ans plus tôt (Selene avait alors dans les 17/18 ans). Depuis, Selene idolâtre littéralement Stefan. On peut clairement parler de coup de foudre et sa naïveté va très vite jouer des tours à notre héroïne. Personnellement, je ne suis pas sensible à cela. Je trouve qu'elle tombe un peu trop dans l'excès avec son amour pour lui et le fait qu'elle le voit tel un héros. Ça se lit rapidement mais je n'ai cessé de lever les yeux au ciel. J'ai trouvé l'héroïne naïve et tellement immature que c'est compliqué de l'apprécier au final. . Cela s'explique en partie par le fait qu'elle était prisonnière de son père. De même, l'histoire familiale débutait bien mais finalement, rien n'est exploité pour avoir quelque chose d'émouvant et approfondi.

De son côté, Stefan est le riche homme d'affaires qui a fait son bout de chemin tant bien que mal pour arriver là où il en est. Sur ce point, tout va bien. Il ne cesse de répéter à notre héroine qu'il n'est pas son sauveur et doit sa réputation à une vie assez débauchée (assumée). Il est donc plus réglo que ce que je pensais. Après, je n'ai eu aucun feeling avec lui. C'est l'alpha par excellence, bien qu'il reste assez respectueux de Selene et ne profite pas d'elle. Ce qui m'embête, c'est que Stefan se souvient d'une ado avec un physique avec les marques de l'enfance (je ne me souviens plus de la formulation), ce qui, pour le coup, est assez déstabilisant et appuie sur la différence d'âge mais, par la suite, les déclarations enflammées font références à leur première rencontre.

La romance est comme je vous le disais, très rapide. C'est du tout cuit. Du côté de Selene, pas de doute, il est beau, riche et l'ennemi de son père et donc l'allier idéal pour son entreprise. Elle lui fait donc totalement confiance. Au bout d'une soirée bien arrosée, ils sont déjà passés aux choses sérieuses et aux déclarations d'amour. Puis vient le rebondissement. Concrètement, on est sur quelque chose d'un peu trop gros et pour être crédible et prenant. Je m'attendais à bien plus développé et profond comme histoire. Quant à la fin... elle m'a paru too much. En toute honnêteté, et deux trois lignes l'affaire était conclue et l'histoire prend une autre tournure (celle dont parle le résumé officiel) mais une fois encore, le tout manque de crédibilité et de réalisme. Il débarque tel un sauver et se dédouane d'une haine qu'il y a depuis des années en une déclarations pour avoir un happy-end dégoulinant.

Ce n'est pas mauvais, ça se lit assez vite et les pages défilent sans problème mais je m'attendais à quelque chose à l'image des romans de l'autrice dans la collection &H. Des émotions, du mignon et une histoire développée. Même si, vu l'épaisseur je ne fondais pas autant d'espoir sur Pour le meilleur et pour le pire, je ressors quand même déçue de ma lecture, sans pour autant dire que je n'ai pas apprécié. Disons que pour une lecture de plage, elle a fait le job mais, je vais vite l'oublier.