La Belle et la Bête - Madame de Villeneuve

Ma Chronique

J'ai toujours apprécié l'histoire de La Belle et la bête dans toutes ses réinterprétations et adaptations notamment la plus connue, celle de Disney. Je ne pouvais donc absolument pas passer à côté de l'histoire à l'origine.

Je dois dire que j'ai particulièrement apprécié la première partie de ce court roman. Notamment parce que c'est la partie que l'on connait tous et celle que les adaptations reprennent le plus. Ainsi, on retrouve la Belle qui part pour le palais de la Bête à la place de son père. Une fois là-bas, elle côtoie finalement peu la Bête, mais, plus les serviteurs (des animaux ici). Quelques brefs échanges entre eux et ses rêves avec le Prince. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que finalement, la Bête n'est pas si mauvaise que cela et rend l'histoire originelle d'autant plus pertinente, surtout à l'heure d'aujourd'hui. Un physique ne fait pas tout.

La seconde partie est totalement différente. Sous forme de monologue de la Fée, nous sommes ici sur des explications de comment le prince est devenu la Bête, mais également plus d'informations sur les parents de Belle et le fait qu'une simple roturière n'aurait pas été possible. Si, dans le fond, c'est intéressant et vient compléter l'histoire que l'on connait tous, en pratique j'ai trouvé ça terriblement long. D'ailleurs, paradoxalement, l'absence de chapitres dans la première partie ne m'avait pas dérangé mais ça a été tout l'inverse dans la seconde. Comme quoi c'est deux scènes, deux ambiances.

En conclusion, je suis contente d'avoir enfin découvert le conte de La Belle et la Bête dans son intégralité. Satisfaite d'avoir été au bout de cette lecture et pas seulement de la version Disney. J'ai été surprise par la relation entre la Belle et la Bête dans le sens où je m'attendais à plus d'interactions que cela. Enfin, la seconde partie est nettement plus longue et lente et apporte certes sont lots de révélations mais ne m'a pas tant charmé que cela. Un bon moment de lecture pour ce conte de Madame de Villeneuve même si rien de transcendant.