Depuis la sortie du premier tome de Campus Drivers, je suis vraiment intriguée par cette série. Il faut dire que la couverture est canon et le résumé alléchant. Pour autant, j'étais assez peureuse à l'idée de tenter. Allez savoir pourquoi... Et puis, je n'ai vu que de bons retours et j'ai eu envie de moi aussi, faire la connaissance des Campus Drivers. J'ai donc craqué pour le premier tome, Supermad lors du Festival New Romance et en ai profité pour le faire dédicacer par l'autrice, C. S. Quill !
Maintenant que c'est fait, je me dis : mais pourquoi, pourquoi avoir attendu si longtemps ! Bon clairement, je me maudis intérerieument et extérieurement pour avoir hésité si longtemps parce que bon sang, c'était vachement cool !
Pour ceux qui n'auraient pas encore découvert (est-ce possible ?), quelques mots sur l'histoire. Campus Drivers c'est une bande de quatre potes dont l'idée de faire les chauffeurs pour les étudiants dans leurs petits bijoux de voitures fait sensation. Dans Supermad, le premier tome, nous nous concentrons sur Lane. Il n'a pas de temps à perdre avec les filles et encore moins chez lui. Les relations sérieuses, très peu pour lui. Il aime sa petite vie comme elle est et sa tranquillité. Le seul problème, c'est cette fille, tout juste larguée par son voisin qui semble dormir sur le pallier. Dans un élan de gentillesse (tout droit sortit de nulle part), il va lui proposer de dormir sur son canapé pour la dépanner. Mais très vite, voilà que Lois va squatter un peu plus longtemps que prévu...
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de romance se déroulant à l'université. La dernière était celle de Elle Kennedy (Briar U). Si j'avais beaucoup aimé celle-ci, j'ai trouvé que Campus Drivers n'avait rien à lui envier. Je ressors même de ma lecture plus satisfaite ! Il faut dire qu'ici aussi, les schémas que j'affectionne sont bien présent. Des colocs forcés, un slowburn comme je les aime et le tour est joué !
Dès les premières lignes, j'ai de suite accroché avec la plume de l'autrice. Clairement, les pages défilaient toutes seules et je dois dire que j'ai autant apprécier le point de vue de Lois, que celui de Lane. Ah ! Ces prénoms ! Autant dire que ce petit moment où ils se présentent était épique. On sent tout de suite que l'humour sera de la partie et autant vous dire qu'il sera au cœur de ce premier tome de Campus Drivers.
Les personnages sont aussi attachants l'un que l'autre. Lois s'est toujours vue au travers de son petit-ami ou plutôt ex, Kirk. Rien que le prénom, il me sortait par les yeux ! Alors forcément, quand elle se retrouve seule et le cœur brisé, elle ne pense qu'à le retrouver et ne sait plus vraiment être Lois et non la copine de. Cette séparation sera bien présente dans l'histoire et même si par moment, j'avais envie de la secouer parce que, bon sang, c'est un crétin qui ne la mérite pas, j'ai trouvé que son "émancipation" de cette relation était totalement réaliste, certes assez lente, mais cela donnait plus de crédibilité à cette relation à laquelle Lois tenait. Enfin, petite mention spéciale pour la famille de Lois. Je ne saurais dire lequel d'entre eux est le plus déjanté ! L'un des frères, le père ? Ils sont géniaux !
De son côté, Lane est... mystérieux, taquin, drôle et dégage quelque chose. C'est un tombeur et en même temps il est solitaire, réservé et limite associable. Et ça, c'est pour le coup assez original. Il est sur la défensive et notamment concernant sa vie privée. J'ai aimé cette part de mystère le concernant et cette nonchalance qu'il a parfois ce qui le rend d'autant plus irrésistible. Et puis, le voir craquer pour Lois, sans s'en rendre compte, c'était la cerise sur le gâteau.
La romance est ce que l'on peu qualifié de slowburn. Rien n'est précipité, bien au contraire. Personnellement c'est ce que je préfère et je dois dire que C. S. Quill a particulièrement bien amené celle-ci. Car nos deux personnages ne vont pas tomber dans les bras l'un de l'autre. Bien au contraire. Ils vont se faire la guerre au démarrage en cohabitant l'un avec l'autre. Et autant dire que cela donne lieu à des situations hyper drôles. Au fil du temps, va naitre une amitié assez forte et surtout une confiance (quoique fragile). Et j'ai apprécié ce point. J'ai trouvé que la relation qu'ils avaient était profonde et rendait leurs sentiments d'autant plus réels et crédibles.
Ajouté à ce couple épic, une bande d'amis soudée. Si Lois et Lane sont mignons, sexy et vraiment attachants, Don, Lewis, Adam mais aussi Carter sont tout aussi géniaux. Je ne saurais dire lequel s'est le plus démarqué car j'ai apprécié chacune de leurs apparitions et suis d'autant plus curieuse de faire un peu plus leur connaissance dans les tomes suivants. L'amitié qu'ils ont est forte et belle à la fois !
Je suis passée à pas grand chose du coup de coeur et ça s'est joué dans les cent dernières pages. Il m'a manqué un petit peu d'émotions sur les ultimes rebondissements et révélations clés du roman. Je m'attendais à ce que le sujet de Mike soit un peu plus abordé et me noue la gorge mais... Non. En revanche, je dois dire que l'autrice sait clôturer son roman pour donner envie de se jeter sur la suite ! Une fin comme celle de Supermad, ce n'est pas permis ! Je n'ai qu'une envie, me jeter sur la suite !
En conclusion, j'ai passé un super moment de lecture avec ce premier tome des Campus Drivers. Lois et Lane sont terriblement attachants, bourrés d'humour et j'avais envie de rester encore un peu avec eux. Je ressors de ma lecture totalement satisfaite et avec le sourire. Et j'ai envie de dire, que demander de plus ! Je ne vais pas trop attendre avant de lire la suite !