28 Décembre 2017
C’est en voyant l’enthousiasme démentiel pour ce roman (Anais, si tu passes par là…<3) qu’à l’annonce de sa sortie chez Hugo Roman je n’ai pas hésité une seconde à le découvrir. Il faut dire que le résumé a tout pour plaire.
Ella n’est pas le genre de fille dont on a l’habitude. Une vie compliquée, un passé difficile, un boulot pour le moins surprenant, elle se démène pour mener sa vie comme elle l’entend. Pourtant, quand Callum Royal vient la chercher dans le club de stip-tease où elle travaille, elle était loin d’imaginer que sa vie s’apprêtait à changer radicalement. A commencer par l’endroit où elle va vivre, et ses habitants… les cinq fils de Callum sont bien décidés à la faire repartir de là où elle vient… Et ce n’est autre que Reed Royal qui mène la bataille.
Lorsque j’ai commencé ma lecture de La princesse de papier, j’ai très vite compris que cette lecture allait être addictive. Le style des deux auteures a de suite fait son bout de chemin pour me plaire et me tenir en haleine. Un style simple mais efficace et une héroine qui n’a pas froid aux yeux.
Parlons-en de cette héroine. Ella est un personnage vraiment intéressant à suivre. Elle se montre courageuse et en véritable battante. Elle ne lâche rien et garde la tête haute malgré les circonstances. J’ai aimé cette fragilité cachée derrière cette façade de jeune femme forte et indépendante.
Face à elle, les Royal. Si le père se montre de suite attentionné en vers elle, les cinq garçons sont nettement moins enclins à lui faire une place dans leur palace. Pire encore, au démarrage, ce sont de véritables goujats qui mériteraient bien d’être remis à leur place. Heureusement, Ella sera là pour ça.
Concernant notre héros, Reed, je suis dubitative. J’ai aimé à la fois son côté rustre et intouchable et en même temps je n’ai pas spécialement accroché à lui. En fait, son comportement d’homme des cavernes est à double tranchant. A certain moment j’ai trouvé ça justifié et à d’autres, il m’a laissé de marbre.
La relation Reed/Ella est explosive et pleine de tensions. Leur attirance est évidente sans pour autant aboutir à quelque chose. Pendant les 2/3 du roman, j’ai trouvé l’évolution intéressante, originale et prometteuse. Puis, à un moment, un détail m’a vraiment dérangé. Je n’en dirais pas plus ici mais ça a quelque peu brisé l’idée que je me faisais de Reed.
La princesse de papier aborde également d’autres sujets. Le deuil, l’amitié, les complots et les dérives du pouvoir et des fêtes. Au milieu de tout cela, Ella devra trouver sa place et faire des choix quant à son avenir.
Ce premier tome s’achève de la pire des façons. Nombreux sont les romans qui finissent sur un cliffanger comme celui-ci et à chaque fois c’est le même constat. On veut la suite, maintenant, tout de suite. Alors, oui ce premier tome a quelques clichés de la romance New-Adult au lycée, mais il se démarque de ses camarades avec une histoire qui se développe et propose autre chose au fil des pages. Comme je vous le disais plus haut, la fin me donne envie d’être déjà en février !