Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.
La Faucheuse faisait partie des romans que je guettais avant même leurs sorties, dès sa publication j’ai voulu me jeter dessus comme tout le monde mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pu. Depuis, il trônait en haut de ma pile. Avec la découverte de la couverture du tome deux, je me suis dit qu’il était temps de voir de quoi il retournait.
La Faucheuse est ultra original ! Je n’avais lu qu’un autre roman sur les faucheurs (cf : Moi, Cali, Faucheuse). Du coup, j’étais encore plus enthousiaste à l’idée d’explorer l’univers de Neal Shusterman.
Le monde a changé. Désormais, Les faucheurs doivent glaner les Hommes puisqu’il n’y a plus de morts naturels. Un travail qui incombe à certains individus. Lorsqu’un faucheur arrive, mieux vaut ne pas fuir et condamner sa famille. Telles sont les règles. Citra et Rowan, deux ados ont vu un faucheur de près. Tous deux ont été traumatisés par cette rencontre et ont éveillés la curiosité du Faucheur en question. Très vite, une offre leur a été faite. Devenir des apprentis faucheurs. Si à première vue la réponse semble évidente, les deux ados vont finalement accepter et leur vie va changer du tout au tout.
Dans La Faucheuse, Neal Shusterman, nous plonge dès les premières lignes dans son univers avec un premier glanage des plus sous tensions. En même temps que nos personnages nous apprenons les règles des faucheurs, leur histoire et les conséquences en cas de fuite ou complication.
Côté personnages, Maître Faraday et Dame Curie se sont de suite différenciés des autres faucheurs. Je les ai trouvé très calmes et respectueux dans leur manière d’être et de procéder. Goddard, à l’opposé, faucheur violent prônant les glanages collectifs et sanglants m’a clairement refroidi. A côté de ça, nos deux personnages principaux. Deux apprentis à modeler à souhait. Ils ne connaissent que le minimum et vont se retrouver au cœur d’un conflit vieux de plusieurs siècles. Si Citra m’a fait bonne impression de par son comportement, ses réflexions et sa maturité, j’ai eu beaucoup de mal avec Rowan. Les deux héros m’ont laissé plus ou moins de marbre à certains moments de ma lecture notamment concernant la romance.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur prend vraiment le temps d’établir ses règles, son univers et poser le décor. Ce premier tome de La Faucheuse a quelques passages lents mais nous offre de nombreux rebondissements que l’on ne verra pas venir. Une intrigue menée comme il fallait pour avoir envie de sauter sur le tome deux !
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