Jeunesse Éternelle m’a de suite interpellé avec son résumé. Pourtant sa couverture laissait penser que l’histoire allait être très jeunesse, mais pas du tout. Au final, Jeunesse Éternelle, me rappelle un peu N’oublies Jamais. Je remercie les éditions Bayard Jeunesse pour cette lecture.
Léna, seize ans, est atteinte d’une maladie incurable qui affecte sa mémoire. Elle oublie tout. Même cette femme, Etaine, qui lui rend visite tous les dimanches. Un jour, Etaine va lui confier un journal. Celui de sa sœur Shanel, atteinte elle aussi de cette mystérieuse maladie. A travers ces pages, Léna va faire la connaissance de Shanel, cette jeune femme de quarante ans, prête à tout pour rester jeune.
Cette lecture se découpe en deux. Le présent de Léna, cette adolescente qui vit au centre en compagnie de Mary et ses médecins et Shanel, cette femme qui participe à un programme scientifique secret : Jeunesse Éternelle pour rester jeune et avoir cette seconde chance qu’elle voulait tant.
Au fil des pages, tout s’explique. La petite Léna tente d’y voir clair tout en se battant contre ses propres démons quant à Shanel, elle se laisse totalement emportée par ce programme qui lui promet une jeunesse éternelle.
Nathalie Le Gendre arrive à mélanger suspense, émotions et réalisme dans son roman. Bien que j’aie découvert une partie du fin mot de l’histoire avant les conclusions finales, j’ai passé un très bon moment de lecture et j’ai beaucoup aimé la conclusion apportée par l’auteur.
Ce roman qui aborde avec sincérité les difficultés qu’ont les personnes atteintes de ce genre de maladie, tant pour le patient que pour les proches.