Sens Unique : Un road trip pour tout effacer

21/07/2016 16:06

Titre : Sens Unique : Un road trip pour tout effacer
Auteur : Lauren Barnholdt
Editions : Castelmore

Emancipés

Peyton et Jace se rencontrent pendant les vacances. Tout se passe bien, plus que bien, une histoire romantique à souhait!
Et pourtant, tout va s'écrouler.

Quand on est amoureux, du jour au lendemain, on n'arrête plus de s'appeler. On n'a pas de secret l'un pour l'autre. On ne se ment pas. Et, quand tout part en vrille, on est censé pouvoir compter l'un sur l'autre.
Or pour Peyton, ça ne s'est pas passé comme cela et elle s'est sentie trahie !

Peyton et Jace vont devoir tirer leur histoire au clair avant de continuer leur route... ensemble, ou chacun de son côté.

Emancipés

Après Double sens que j'avais beaucoup, je ne me suis pas retenue de commander celui-ci pour découvrir un nouveau road trip de Lauren Barnholdt.

Ici, nous suivons Peyton et Jace. Trois mois plus tôt, ils se sont rencontrés et il y a eu comme un coup de foudre. Séparés par des kilomètres, ils ont continué à s'écrire, se téléphoner. Jusqu'au jour où Jace n'a plus donné de nouvelles. Peyton a eu le cœur brisé et s'est jurée de l'oublier. Mais voila que trois mois plus tard, le mariage de son oncle les rapproches. Et Peyton va avoir besoin de lui.

Une fois de plus, Lauren Barnohldt arrive à m'accrocher dès le départ avec ses histoires. L'alternance des points de vue est un vrai point positif, car j'ai adoré découvrir ce que pensait Jace. D'ailleurs, en plus cette alternance là, nous avons également, des chapitres Avant et Le voyage, ce qui nous permet de savoir ce qu'il s'est passé trois mois plus tôt.

Les personnages sont attachants et on a envie de savoir comment les choses vont tourner entre eux. Je me suis plus attachée à Jace, que j'ai trouvé plus mature et réfléchi dans son comportement et sa façon d'être. De son côté Peyton est très lunatique et m'a quelques fois paru précipitée et extrême. Mais le duo fonctionne à merveille et nous offre une petite histoire d'amour toute mignonne.

Si je devais comparé celui-ci et Double sens, je préfère nettement le premier qui m'avait vraiment séduite, mais celui-ci est tout aussi prenant et idéal pour se détendre sans se prendre la tête. Et puis, je suis bien fan de la couverture !

En conclusion, une bonne lecture, des personnages qui tiennent la route, une histoire d'amour légère et mignonne, je lirais sans aucun doute des romans de cette auteure !

Un vrai moucheron, dont je n'arrive pas à me débarrasser. Je savais que la Floride grouillait de vermines et de bestioles, mais j'ignorais qu'elles mesuraient un mètre quatre-vingt-cinq et qu'elles appartenaient à l'espèce humaine.

- Je te rappelle plus tard, dis-je à Brooklyn en raccrochant et en faisant volte-face. Bon, qu'est-ce que tu veux ?
- Je ne sais pas, répondit-il en haussant les épaules. J'ai vu que tu me regardais et que tu n'avais pas l'air contente.

Tandis que le soleil disparaissait derrière la ligne d’horizon, Jace s’est tourné vers moi.
— Fais un vœu.
— Pourquoi ?
— Il faut faire un vœu lorsque le soleil se couche, a-t-il dit en se rapprochant imperceptiblement de moi.
Il avait un parfum d’océan, et, lorsqu’il m’a attiré contre lui, une décharge électrique m’a parcourue, embrasant mes terminaisons nerveuses.
— Tu viens d’inventer ça ?
— Non, a-t-il répondu en secouant la tête. C’est comme ça, c’est tout.
— D’accord.
J’ai fermé fort les paupières tandis que le soleil plongeait dans l’eau. Lorsque je les ai rouvertes, je me suis tournée vers lui. Il avait les yeux fermés, et ses cheveux voletaient dans la brise. Quelques secondes plus tard, il rouvrait les paupières.
— Quel vœu as-tu fait ? lui ai-je demandé.
— Si je te le dis, il ne se réalisera pas, a-t-il répondu avec un sourire en coin.
— Je ne le répéterai à personne.
Il m’a regardé avec sérieux, faisant semblant de réfléchir. Puis il a secoué la tête.
— Non, sûrement pas.
— D’accord, mais je ne te dirai pas le mien non plus, ai-je rétorqué en haussant les épaules.
— Mais je n’ai pas envie de savoir.
Son visage était tout proche du mien. Ses lèvres me provoquaient.
— Oh si ! tu en as envie.
— Qu’est-ce que tu en sais ?
— C’est un vœu vraiment super.
— Vraiment ?
Il était encore plus proche de moi, désormais. Tellement proche que je sentais la chaleur de sa peau sur ma joue, son souffle sur mon front. Il m’a pris délicatement le menton et l’a soulevé.
— Oui, ai-je confirmé, à peine capable de parler. Vraiment.
— Tu ne vas rien me dire, donc ?
— Si, si tu me parles du tien.
Il a souri.
— Ça marche.
Alors, me prenant totalement de court, ses lèvres se sont posées sur les miennes. Ce baiser a été délicieux, parfait, incroyable.