15 Novembre 2015
P.10
- [...] Tu sais qu'il y a un pari en cours, dans la boîte : Kayla couche-t-elle ou non avec son téléphone ?
- Évidemment que je dors avec mon téléphone. Pas toi ?
- Non. Il m'arrive à l'occasion de coucher avec un être humain Kayla. Avec une femme -nue, torride et haletante. Il m'arrive d'oublier le travail pendant quelques heures et de m'offrir une nuit entière.
P. 46
Elle se rappela que Stacy lui avait suggéré de demander Jackson O'Neil en tenue d'Adam dans sa chaussette de Noel.
Cher Père Noel, je sais qu'il y a longtemps que tu n'entends plus parler de moi, mais...
- Mademoiselle Green...
Il avait une belle voix, en plus. Grave. Sombre. Enveloppante et énergique à la fois. Elle avait à peine eu le temps de se remettre de la découverte que l'engouement de Stacy, pour une fois, était parfaitement justifié lorsqu'il s'avança pour lui serrer la main.
L'alchimie instantanée entre eux lui fit l'effet d'une décharge électrique.
- Heureuse de faire votre connaissance Monsieur O'Neil.
P. 50
- J'ai encore quelques petites questions supplémentaires. Que considérez-vous être votre principal atout, Monsieur O'Neil ?
A part tes yeux bleus de la mort qui tue et ta superbe anatomie torride...
- C'est ta façon de composer avec l'alchimie : la traiter par le déni ? Le dédain ?
- L'al... l'alchimie ?
Sa voix s'était enrouée à tel point tout à coup qu'elle vit un sourire plisser les yeux de Jackson.
- Oui, cette alchimie-là, précisément. A mon sens, nous avons le choix entre deux options. Essayer de faire comme si elle n'existait pas. Ou nous laisser embarquer et voir où elle nous mène.
- La première solution me convient très bien.
- Voilà qui pourrait poser problème.
Elle avait la bouche sèche tout à coup.
- Pourquoi ?
- Parce que je penche pour la seconde.
P. 214
- Nous avons la réponse à présent.
- La réponse ? Quelle réponse ?
[...]
- La réponse à ce qui se passe quand tu baisses la garde. Maintenant, si tu veux regarder tes mails, libre à toi.
Seule une trace d'enrouement dans sa voix semblait indiquer qu'il avait été le moins du monde affecté.
- Regarder mes mails ?
Elle leva vers lui un regard déconcerté en de demandant comment un seul baiser de cet homme avait pu suffire à anéantir son intelligence et lui réduire le cerveau en purée.
- Des mails, oui. Tu sais, ces messages que tu consultes lorsque tu t'ennuies en compagnie masculine.
P. 328
Ça vous prend au cœur, ça se moque de ce que vous dit votre tête, ça vous coupe le souffle. Et là vous savez que, quoiqu'il puisse arriver par la suite, ce sera un moment dont vous vous souviendrez à jamais. Ce sera toujours là -vivant et actif en vous-, et personne ne pourra vous l'enlever.
Elle savait qu'elle venait de vivre une de ces précieuses expériences. Mais elle savait aussi -mieux que personne- que la perfection n'était pas faite pour durer. Et que la rencontre avec la plénitude rendrait le retour au vide et à la solitude encore plus cruel.
P. 389
- [...] Tu n'as vraiment aucune notion de ce qui se passe pendant une coupe du monde de ski ?
- Aucune non, répondit Kayla gaiement. Tout ce que je sais, c'est que vous portez des tenues synthétiques super-ajustées, style superman. C'est une chance que, vous les skieurs, soyez à peu près musclés là où il faut, car un banlieusard londonien de base l'effet serait moins heureux.
P. 393
- Une soirée familiale, répéta-t-elle avec un sourire figé. Je serai des vôtres.
Elle serait des leurs ?
Pris de court, Jackson mit un moment à comprendre le sens de sa réaction.
En choisissant de dîner avec sa famille, elle avait réussi à éviter une soirée en sa seule compagnie.
Kayla Green était passée une fois de plus en mode fuite.