11 Septembre 2014
Titre : Le pacte des coeurs brisés
Auteur : Sarah Ockler
Editions : La martinière Jeunesse
Jude et ses trois sœurs sont unies par un pacte de sang et se sont jurées de ne plus jamais succomber aux frères Vargas, qui ne sont que des briseurs de cœurs.
Pour redonner goût à la vie à son père atteint de la maladie d'Alzheimer, Jude souhaite faire réparer sa vieille moto. Mais quand Emilio, le plus jeune des frères Vargas, s'avère être le seul à réparer la Duo Glide cet été-là, la jeune fille prend le risque de rompre le fameux pacte. Effectivement, Emilio est un tombeur et Jude succombe rapidement à son charme. Mais est-il vraiment le démon dont parlent ses sœurs ?
Au fil des jours, la maladie prend de plus en plus de place. Alors que la mémoire de son père glisse progressivement vers l'oubli, la sienne se remplit d'émotions qu'elle n'est pas prête d'oublier. Mais Jude ne sait plus vers qui se tourner pour trouver du soutien. Saura-t-elle imposer ses propres choix ?
J'ai énormément aimé Le pacte des coeurs brisés. Il faut dire que je l'ai attendu avec impatience ! A peine sortit, déjà commandé et reçu et aujourd'hui, lu en quelques heures. Par où commencer ? D'abord, j'ai beaucoup aimé les thèmes abordés. Pas seulement une romance comme on les aime. Mais surtout une maladie des plus horribles. Alzheimer. Tout comme Jude, on ressent comme elle ce qu'elle endure elle et sa famille tout au long de la vie de son père et sa maladie.
Les passages ou il oubli sont vraiment marquants et très bien décrit. Tellement qu'on se dit que ça doit être dur de vivre ça au quotidien, tant pour la personne malade que pour les proches.
Le pacte des coeurs brisés s'est révélé très additif. Dès le début, j'ai su que j'allais apprécier ma lecture. Et ça n'a fait que se confirmer par la suite. Pour preuve, je l'ai lu en quelques heures. Le personnage de Jude est très touchante. Au fil des pages on la découvre forte et aimante. Elle fait face à la maladie de son père avec beaucoup de courage. Très peu en serait capable. Du coup, je me suis vite attachée à elle. Ensuite, nous avons Emilio Vargas.
Son personnage m'a fait plus ou moins pensé aux frères Fuentes de Simone Elkeles ! (Irrésistible Alchimie, attraction et fusion) du coup, j'ai été aussi conquise par son personnage assez mystérieux sur lui. Car au final on ne sait pas grand chose de lui, si ce n'est que ses frères ont brisés des coeurs et qu'il est un mécano hors pairs. Ce n'est que vers la fin qu'on en apprend plus sur lui. D'ailleurs, son histoire est aussi touchante. [spoiler]Danny son cousin,
mort quand ils étaient jeunes suite à un accident de moto[/spoiler]
La relation entre nos deux personnages évolue doucement, mais on voit bien qu'il va se passer quelque chose. Ils se cherchent, et au fil des pages apprennent à se connaître, s'apprécier. [spoiler]la conclusion à leur histoire est très belle d'ailleurs ! Un parfait happy-end pour leur couple ![/spoiler].
Beaucoup de moments forts donc dans ce roman, ou j'étais à pas grand chose des larmes, il me manquait un petit quelque chose qui me fait chavirer totalement. [spoiler]notamment le moment ou elles prennent la décision, ou plutôt ou elles annoncent à Jude que son père va aller à Transitions. Ou encore bien avant ça, la première crise de son père qui achète tout pleins de tampons sans savoir vraiment pourquoi. Mais aussi le moment ou Emilio lui fait admettre qu'elle a peur.[/spoiler]
Je finis donc ce livre pensive sur cette maladie, car cela fait réfléchir. A lire sans hésitations !
Selon la loi des probabilités, une fille précédée de trois soeurs hérite d'au moins un joli short en jean à sa taille. On est d'accord ? Niet ! Mauvaise réponse.
Si les vêtements pouvaient parler, celui-ci dirait : Salut ! Nous sommes les vieilles fringues d'Araceli. Et je répondrais : Mission accomplie ! Aucun autre short ne comprime mieux les organes féminins que toi. Félicitations !
En réalité, ce short remontait tellement là où je pense que l'on entendrait plutôt : umpf pmph heurm pfum.
Hein ?
Précisément.
Je coupai le contact et souris à Papito à côté de moi.
- Prêt ?
Il ne me répondit pas mais plissa les yeux tandis que je me mettais un peu de gloss sur les lèvres devant le rétroviseur.
- Ça te vieillit, mi querida.
- Me dit celui qui passe ses chaussettes au micro-ondes.
- Elles étaient froides, répliqua-t-il en haussant les épaules.
Comme si c'était moi la plus cinglée des deux...
- Une chance que tu n'aies pas déclenché un incendie. Je sautai du pick-up et attachai la laisse au collier de Pancake notre golden retriever qui trémoussait du derrière, surexcité à l'idée d'une balade.
Je tirai sur l'ex-short de ma soeur puis me tournai vers Papito.
- L'habit fait le moine, pas vrai ? S'ils nous prennent au sérieux, ils ne nous arnaqueront peut-être pas...
Papito examina le short d'Araceli et le vieux T-shirt Van Halen déchiré en des points stratégiques que j'avais chipé dans les rebuts de Lourdes.
- Jude Catherine Hernandez... J'aimerais bien voir quelqu'un conduire une moto dans cette tenue !
Je levai les yeux au ciel. Papa n'avait pas enfourché une moto depuis trente ans. Moi, on peut dire que je m'y connaissais en bécanes : j'avais téléchargé quasiment toutes les vidéos jamais filmées du Sturgis Motorcycle Rally et après quelques nuits blanches sur YouTube - merci Red Bull et Oreo -, je m'approchais du statut d'expert de la vaste et sombre culture des deux-roues. Cuir, chaînes et absence flagrante de soutien-gorge, j'avais tout bon.
Papito plissa les yeux.
- Tu ressembles à...